L'année 1976 fut désastreuse pour Xian. La guerre défigura ses nombreuses bâtisses, la transformant en de vulgaires ruines. Fort heureusement, on entreprit de la reconstruire tout en conservant cet aspect traditionnel. Ainsi, s'apparente-t-elle au jardin Yuyuan, à Shanghai : de belles plantes odorantes s'épanouissent en fabuleux bouquets et ses illuminations soulignent une architecture grandiose. Mais il est une merveilleuse fleur se déployant en son sein. D'un rouge insolent, ses luminescences chatoyantes caressent une étendue d'eau. Le son des tambours et l'odeur du bois confèrent une aura à la fois chaleureuse et fastueuse... on l'appelle le "Lotus rouge". Ce somptueux édifice appartenait autrefois à la royauté en tant que palais. Néanmoins, il fut reconverti en hôtel il y a de cela dix ans par le nouveau président Yao Ping. En effet, ce dernier était désireux d'attirer une clientèle de tout horizon. Depuis lors, le Lotus rouge concentre diverses activités commerciales et politiques, favorisant par là même le tourisme. (poursuivre la lecture)
Célébrité : Du JuanMessages : 333 Date d'inscription : 10/01/2017 Age : 39 Argent : 2771 Rumeurs : Aucune pour le moment Emploi et rang : Mafia: chef d'unité de renseignements (écrivain à ses heures perdues sous le nom de plume Khan).
C’est d’un pas robotique que la Chinoise s’avançait, néanmoins, elle n’en perdait pas une once d’élégance. Demandée par son boss ce matin, elle avait du lui demander d’attendre l’après-midi pour terminer une mission qu’il lui avait donné auparavant. Rien de bien frivole, néanmoins, une tonne de paperasse ne pouvait attendre et son chef le savait – après tout, c’était lui-même qui lui avait demandé. L’air était frais, mais la fumée qui intoxiquait ses poumons lui permettait de garder le chaud. La cigarette, plusieurs fois elle avait pensé arrêter mais sa vie est déjà trop toxique, alors un poison de plus, ça n’allait pas faire grande différence.
Enfin arrivée au QG, Liwei attacha ses cheveux de geais. Si elle avait bien compris, ils avaient un invité et tout le monde qui travaillait dans la Mafia savait de quoi il s’agissait réellement. Elle s’était donc apprêté de manière à ce que ses vêtements n’en prennent pas trop pour leur grade – pas comme cette fois où elle avait bousillé des fringues de marque pour aider Xiu Wen. Avant de se diriger vers le bureau de son Boss, elle se rendit dans le sien pour y déposer son sac et sa veste. Elle saisit un dossier et se rendit enfin devant le bureau du Kitsune. Elle ne le craignait pas, du moins, pour le moment elle n’en avait aucune raison. Néanmoins, elle lui vouait une profonde admiration et un grand respect. En une claquée de main, en très peu d’année, il avait établit son empire, Liwei n’aspirait pas à le vaincre mais à l’appuyer. Elle souhaitait devenir son second et surtout pour redorer le blason de son père déchu. Elle toqua à la porte et attendit qu’on la somme d’entrer pour le faire. « Chef. » simple salutation, mais Liwei n’a jamais connu pour faire dans la fioriture. Elle s’approcha de lui et silencieusement lui tendit le dossier qu’elle tenait depuis lors. « Ce sont les informations que vous m’avez demandé. » Malheureusement, il n’y avait pas grand-chose. En si peu de temps, il était rare de pouvoir collecter de bonnes données, à moins que la personne concernée soit l’humain le plus idiot de la Terre et qu’il n’a rien à cacher. Liwei recula de deux pas et joignit ses mains en avant, laissant ses bras ballants ainsi. Elle attendait simplement, des remarques, des ordres, qu’importe. Elle savait simplement que Kitsune n’aimait pas qu’on parle trop ou qu’on lui coupe la parole. Et Liwei était intelligente alors elle savait se taire quand il le fallait.
Kitsune faisait les cents pas dans son bureau. Il était arrivé le matin avec qu’une seule idée ne tête, en savoir un peu plus sur ce qu'il s’était passé, sur cette maudite disparation. Il avait demandé à Liwei de venir immédiatement. Elle lui avait alors répondu qu’elle ne pouvait pas, qu’elle devait terminée une mission avant. Cela le frustra, mais il comprenait de quoi il en retournait, après tout, c’était lui qui avait donné cette tâche à Liwei. Et puis, elle était l’une des rares personnes à pouvoir lui dire non, sans même se justifier. Kistune attendit donc patiemment que Liwei arrive jusqu’au Koroi Doku.
Après tout une matinée d’attente, qui me sembla interminable, la libération arriva enfin. Mon assistante me prévint que Liwei venait d’arriver. Un immense soulagement me parcouru le corps, j’allais enfin en apprend un peu plus. Que ce soit sur l’affaire, ou sur le dragon rouge. J’entendis toquer à la porte. Sans hésitation, je sus que c’était elle. Liwei avait une façon bien à elle de frapper aux portes. Je l’invitai donc à entrer sans plus attendre. Elle me remit le dossier concernant Huáng Fǔ Wang. Comme je le redoutais, il n’y avait rien de bien important là-dedans. Il semblait bien cacher ses vices. Un petit trop d’ailleurs. La seule chose de remarquable était une sordide histoire. Dans le dossier, c’est marqué que sa fiancé est morte. Mais rien n’indique s’il s’agit d’un accident, d’un meurtre ou d’un suicide. Essaie d’enquêter un peu plus, cela me donnerais peut-être un moyen de pression sur lui. Je refermai le dossier et le posa sur mon bureau. Puis, je me levai de ma chaise et commença à me diriger vers la bibliothèque, sur laquelle était posé mes différentes lames et mon sabre. Je t'ai fait venir parce que tes gars ont ramené un drogué qui vit dans la rue, non loin de là où aurait disparu la jeune femme. Il leur a dit qu’il avait vu un truc, mais qu’il parlerait en échange d’argent. Ils l’ont donc ramené pour le faire parler, mais depuis, il semble muet. Je me suis dit que j'allais sans doute avoir besoin de ton don pour faire parler les gens. Je pris une de mes lames, celle que j’utilisais pour faire souffrir, tout en gardant en vie. Puis, je me dirigea vers la porte, sans oublier de faire un bisous à mes deux adorables chiots au passage. On va donc devoir déterminé s’il a voulu m’arnaquer en disant qu’il avait des informations, ou s’il me ment. J’ouvris la porte à Liwei et la lassa passer devant moi, puis nous nous dirigeâmes vers le sous-sol, là où se trouve la salle de jeux et les cages des chiens.
Yuan Li Wei
Célébrité : Du JuanMessages : 333 Date d'inscription : 10/01/2017 Age : 39 Argent : 2771 Rumeurs : Aucune pour le moment Emploi et rang : Mafia: chef d'unité de renseignements (écrivain à ses heures perdues sous le nom de plume Khan).
Les bras croisés en avant, Liwei attendait patiemment les réactions et ordres de son Boss, qui semblait quelque peu agacé aujourd’hui. La Chinoise ne connaissait que très peu la relation qu’il entretenait avec la mère, mais il semblait qu’elle soit importante pour lui s’il désirait à ce point retrouver cette fille disparue depuis quelques jours. Alors qu’il refermait le dossier sur le Dragon Rouge Huang Fu Wang, elle hocha la tête de haut en bas pour affirmer qu’elle prenait en compte les ordres du dirigeant. « Je le soupçonne aussi d’enquêter sur la mort d’un gardien qui s’est déroulée il y a quelques années. J’étais présente à son exécution. Ce Huang Fu Wang peut vite devenir nuisible, je pense.» Elle omit de parler du second gardien, le principal concerné, parce qu’elle espérait encore le faire abandonner.
Elle replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille, élégamment et regarda le Boss sélectionner ses armes pendant qu’il parlait du fait que son équipe avait amené un gueulard. « Ils m’ont mise au courant mais… » Elle soupira. « Si vous voulez mon avis, soit il ne sait rien, soit il est complètement fou de croire que l’on va coopérer. » Quoiqu’il serait fou aussi de demander de l’argent en ne sachant rien. Ensuite, elle le remercia d’un léger signe de tête lorsque, galant, il la laissa passer en première. Ils arrivèrent rapidement dans la pièce où se trouvait le captif un peu trop confiant. « Ah vous v’là enfin ! ça fait des lustres qu’j’attends ! Savez m’sieur, m’dame, j’ai pas qu’ça à faire ! » Liwei posa son masque invisible et hermétique de froideur. Lorsqu’il fallait faire souffrir, il fallait éviter de souffrir soi-même, et donc se déshumaniser. « Qu’avez-vous à nous dire ? » « C’que vous perdez pas d’temps mad’maselle ! Mais j’préfère parler aux hommes m’voyez ! » « Bien. » Répondit-elle. « [b]Boss ?[b] » dit-elle en se tournant vers le Kitsune pour qu’il commence à son interrogatoire. Elle interviendrait quand elle le jugerait nécessaire. « Ouh, docile la p’tiote, ç’doit être un bonheur au pieu. » Liwei ne réagit pas, ce gars l’indifférait totalement.
Le Kitsune entra dans la pièce en silence. Lors d’un interrogatoire, il ne parlait pas. Du moins, dans les premières minutes. Cela lui permettait de cerner un peu mieux son interlocuteur, ainsi que son niveau d’angoisse.
Rien qu’aux premières phrases prononcées par ce type, je savais qu’il ne m’apprendrait rien d’utile. Je m’en doutais, mais j’avais accumulé trop de stress. J’avais besoin d’évacuer. Je faisais tout pour rester stoïque, mais je sentais que mes mains commençaient à légèrement trembler. Elle avait envie de frapper et de faire mal. Et encore plus, quand il fit des allusions sur les performances au lit de Li Wei. Je fis un signe à l’un de mes employés, qui vint alors se placer derrière le type et lui passa un fil de pêche autour du cou pour l’étrangler.Avant toute chose, il va falloir mettre certaine chose au clair et que je t’incultes les bonnes manières. Le visage du type devenait de plus en plus rouge, et il ses yeux semblait sur le point de sortir de leur orbite. Ce n’est que mon avis, mais je trouve que s’adresser ainsi à une femme est rabaissant. Elle n’est pas un instrument servant à passer ta frustration sexuelle. Le type semblait sur le point de s’évanouir. Je fis un donc un léger signe de tête pour que mon employé augmente un peu son étreinte. Par ailleurs, j’ai horreur qu’on manque de respect à un de mes employés. Parce que cela revient à me manquer de respect. Le corps tout entier du type tremblait et son visage était passé du rouge au bleu. Mais en plus, tu as commis l’erreur de manquer de respect à ma plus proche collaboratrice. Ce qui équivaut donc à m’insulter directement. Je n’ai donc pas d’autre choix que de te tuer. Mais avant cela, tu vas me dire tout ce que tu sais sur cette affaire de disparation.Je fis un signe à mon employé, et immédiatement, il retira le fil de pêche du coup du type. Il tomba à de son siège et fut pris de haut le cœur.
Pendant ce temps, Je m’assis sur le siège positionné en face, tout près du type et je le fixai. Tout en faisant tourner dans mes mains le couteau. Celui qui était long et pourvu de dents très fines. Il était très pratique, il pouvait atteindre n’importe quel organe, et déchiqueter les chairs sans causer des dégâts, retardant ainsi la mort. Le type, se releva et se rassis sur son siège. Il me fixa avec un regard de défiance.Z’êtes con ou quoi ? Vu que vous allez me tuer quoi qu’il arrive, pourquoi j’vous dirai queque chose ? Je plantai mon couteau dans sa cuisse et il hurla de douleur. C’est très simple, si tu ne me dis rien, ou si je juge que tes informations ne me satisfassent pas, je ferais en sorte que ce soit tous les membres de ta famille qui disparaissent à leur tour. Le type, qui semblait si sûr de lui avant, avait des yeux ronds. Tel un animal dans un abattoir. J’vais tout dire, promis craché ! Je lui fis un signe de la main. C’tait la nuit, genre 1h. Le bar avait fermé et j’rentrais. Et là, j’vois une pute en train d’faire le trottoir. J’voulais aller l’voir, mais là un mec déboule de chais pas où et lui fout un sac sur la gueule. Et après, une camionnette arrive et il l’a foutu d’dans. Je me grattais l’oreille, tout en réfléchissant à ce que je venais d’entendre. Dans la plupart des disparations de prostitué, le coupable était un client. Et bien souvent, il tuait la fille, soit parce qu’il en était tombé amoureux, soit parce qu’elle avait refusé d’assouvir un de ses fantasmes, le jugeant trop malsains. Mais là, si le type disait vrai, alors, ça changeait la donne. Je me leva de ma chaise. Je regardai Liwei et lui montra de la main mon siège. Veux-tu lui poser des questions ?
Yuan Li Wei
Célébrité : Du JuanMessages : 333 Date d'inscription : 10/01/2017 Age : 39 Argent : 2771 Rumeurs : Aucune pour le moment Emploi et rang : Mafia: chef d'unité de renseignements (écrivain à ses heures perdues sous le nom de plume Khan).
Liwei fut étonnée par la réactivité de son boss face aux insultes proférées par le captif, néanmoins, son visage n’en montra rien. Intérieurement, elle éprouva un plus grand respect encore qu’auparavant – ça n’était pas tous les jours que l’on se faisait défendre par son propre patron, Liwei était fière. Le visage de l’étranglé changeait peu à peu de couleur et cette image allait s’ajouter à toutes ces horreurs qui se sont accumulées dans les souvenirs de la mafieuse. Elle était dans le renseignement depuis assez longtemps pour pouvoir faire une galerie d’images toutes dégoûtantes les unes des autres si on le lui demandait.
Le captif était plutôt stupide, il avait failli y passer et le voilà qu’il reprenait ses provocations. N’avait-il pas compris que dans la mafia, plus on rouspète, plus on souffre. Qu’il hurlât ne surpris personne, il était clair qu’il devait être puni après avoir insulté le chef de la Mafia, pour qui se prenait-il après tout. Puis de toutes manières, il le méritait encore plus. Il avait bien une famille, une fille de cinq ans qui plus est – et il osait quand même chercher des prostituées, c’était un comportement que Liwei ne pouvait tolérer (bon après, elle était aussi du genre à faire une crise de jalousie juste à un gars avec qui elle couchait simplement alors qu’ils n’avaient pas de lien concret… Bref.) Lorsque Kitsune lui proposa de s’asseoir, elle déclina poliment en s’inclinant à 90°C, lui affirmant qu’elle préférait rester debout dans ce genre de situation. Néanmoins, elle s’approcha légèrement, faisant claquer durement ses talons au sol. « Le Gabarit de cet homme ? Même s’il faisait nuit, vous vous souvenez de ses vêtements, de détails physiques ? Et la camionnette, moyen de retrouver la marque ou la plaque d’immatriculation ? » Elle soupira. « Vous ne vous en sortirez pas tranquillement avec si peu d’informations. Ne nous faites pas perdre notre temps. » Le zigoto réfléchit un instant. « Il faisait vraiment sombre… Il portait des vêtements amples, il avait l’air grand, et j’suis certain qu’il avait une cagoule… Et… oui ! Il était avec quelqu’un d’autre, qui… qui conduisait. Et puis… ben, j’ai pas fait attention à comment était la camionnette… j’avais bu vous savez… Pitié ne faites pas de mal à ma famille... »
Il avait l’air de ne pas en savoir plus. Mais, cela ne m’arrangeait pas. Les informations qu’il m’avait données ne m’avançaient à rien. Je fis le tour et me plaça juste derrière lui. Je tendis la main ver un de mes hommes de mains, qui me donna mon couteau. Bon, puisque tu as l’air de ne pas en savoir plus, autant de tuer tout de suite. Je mis le couteau sous gorge et commença à appuyer. Quant à ta famille, rassures-toi, je ne suis pas un monstre. Il se mit à trembler. Je ne voudrais pas que ta femme et ta petite fille manque d’un père. Il se mit à sangloter. C’est pour ça que je ferais en sorte qu’elles aussi meurent, pour ne pas avoir à ressentir la peine engendré par ta perte. Il se figea. Bon, par contre, je ne peux pas te garantir que mes hommes ne violeront pas ta femme avant de la tuer, et il en va de même pour ta fille. Il remua dans tous les sens, se débattant. Il finit par tomber à la renverse. Il était toujours attaché à la chaise et il dû certainement se casser le poignet en tombant. Bande de fils de ! Z’avez promis de rien leur faire ! J’ai parlé ! J’vous ai dit tout ! Je me replaçai sur la chaise en face de lui et fit un signe de tête pour demander à mes hommes de mains de le relever. Je me penchai alors légèrement en sa direction. Il est vrai que tu nous as donné certaines informations. Mais, tu dois certainement de rendre compte à quel point ces dernières ne nous aident pas. Je tapotai mon menton avec mes doigts, tout en regardant en l’air, pour lui faire croire que je réfléchissais à une manière de l’aider. Après, on pourrait toujours éventuellement s’arranger. Je pourrais garder ta femme et ta fille, au Kuroi Doku, histoire d’être sûr qu’elles soient sécurité. Et pendant ce temps, tu sillonneras la ville, pour en apprendre un peu plus sur cette fameuse camionnette et sur les personnes derrière toute cette histoire ? Je me relevai. Je te laisse y réfléchir 5 minutes. Je me dirigeai vers Liwei et lui indiqua un endroit situé un peu plus loin. Elle me suivit, et une fois arrivé à une bonne distance, je me rapprochai d’elle, histoire d’être sûr que personne ne m’écoute. J’ai une autre mission à te confier. En plus de la disparation. Pour le moment, cette affaire reste notre priorité, mais vu que le dragon rouge est dessus ; j’aimerais que tu t’occupes d’autre chose. Une personne, ou un groupe de personne complote contre le diamant de Corée. Il faudrait que tu arrives à savoir qui c’est, pour qu’on l’élimine. Je levai les yeux au ciel, comme pour me parler à moi –même. Je faisais le point sur ce que je devais faire, les pièces que je devais bouger pour faire tomber le roi. J’ai besoin du diamant pour faire entrer les hommes que mon frère est en train de recruter au Japon. J’ai eu une idée, mais je ne sais pas si elle est réalisable. Si ce n’est pas le cas, il faudra peut-être les faire passer par le système des égouts de Xian. As-tu tout compris ? Je ne suis pas sûr d’être clair.